

La Bourgogne et
l'esprit Wabi-sabi
Ancrée dans le calme d’un petit village de Bourgogne, à Moloy, MoLoï Ceramics puise son souffle dans l’esprit wabi-sabi japonais, où le brut devient beauté, et l'imperfection, présence.Le nom lui-même, Mo Loï, trace un pont inattendu entre ces deux mondes : les racines françaises d’un lieu paisible et la résonance japonaise qui évoque le fragile, le délicat, le cassable, à l’image des pièces, à la fois rugueuses et vulnérables.
Dans chaque création, la terre dialogue avec la mémoire des matières : l’écorce, le bois, les textures brutes qui rappellent les résonances africaines, et la douceur imparfaite du geste. Ici, l’imperfection devient poème, le vide dialogue avec la matière, et l’équilibre naît entre force et délicatesse.
Entre la terre de Bourgogne, les échos du Japon et les traces de l’Afrique, MoLoï tisse un lien organique, reliant l’artisanat local à une vision universelle de la beauté brute.

À propos
Formée aux Beaux-Arts en design graphique, nourrie par des années de direction artistique et de réalisation d’images à l’international, je façonne aujourd’hui la terre comme j’ai toujours façonné les images : en quête de contrastes, de textures, d’émotions brutes.
Des plateaux de tournage aux ateliers de céramique, chaque expérience a construit mon regard et affiné mon style, mêlant influences ethniques glanées en Afrique du Sud et en Asie à une esthétique contemporaine.
C’est en Bourgogne, auprès d’Emmanuel Chevrel et Denis Castaing, que j’ai ancré ma pratique, transformant une passion en un engagement total. Ici est né MoLoï Ceramics, un espace d’exploration où je façonne des pièces sculpturales, des totems, des formes organiques, jouant avec le dialogue entre brut et lisse, entre maîtrise et lâcher-prise.

MoLoï Ceramics vit au rythme de pièces uniques et artisanales. Chaque pièce est tournée, assemblée et façonnée à la main, dans un dialogue constant avec la matière.
Je travaille des grès chamottés pour leur densité, leur rugosité. Le tournage devient un terrain d’expérimentation : j’y introduis des chamottes, du kaolin, des engobes déposés puis au biscuit je peux jouer avec des cendres naturelles, des jus d’oxydes, et enfin des émaux, mats ou brillants, sont appliqués ensuite en camaïeux, créant des contrastes de surfaces et de lumières, toujours en résonance avec la forme.
Chaque étape, du tournage à la cuisson, est menée dans une attention constante aux textures, aux tensions organiques et aux matières locales.
Chaque vente est une rencontre, chaque pièce, une histoire singulière à faire entrer dans son quotidien.